09 janvier 2009

Contre courant


Il nage forcément à contre courant,

celui qui se dirige vers la source.

Louis Pauwels



Mais n’est-ce pas là un mouvement auquel nous pourrions tous participer dans ce temps de CRISE ?!
Un retour vers la source,
vers la terre
qui depuis la nuit des temps a permis à l’humain de vivre et d’évoluer.
La crise dont tout le monde parle n’est-elle pas le signal d’alarme d’une évolution qui s’arrête brutalement, comme si elle avait pris la mauvaise direction et buttait contre un mur?
Peut-on encore parler d’évolution, de l’espèce humaine et de la société dans laquelle il vit, quand on voit autant de déséquilibres !?

Et si nous retournions vers la source ?
Si nous redécouvrions ce que la terre peut nous donner à tous si nous en prenons soin ?
Si nous prenions le temps de réapprendre à vivre simplement dans notre espace, avec nos familles et nos voisins ?
Si nous cherchions à produire seulement ce dont nous avons besoin ?
Si nous acceptions l’idée que nos différences sont une richesse car elles font de nous des êtres
complémentaires les uns des autres ?
Si …

Un rassemblement de 40.000 jeunes à Bruxelles a permis des échanges dans le cadre du pèlerinage de confiance organisé par la Communauté de Taizé (www.taize.fr), le mouvement des Colibris initié par Pierre Rabhi (
www.colibris-lemouvement.org), la Charte internationale pour la Terre et l’Humanisme (www.terre-humanisme.org), des conversations autour de moi, … sont des signes qui me permettent de croire que ce mouvement est route.
Et si aller à contre-courant était le bon sens de la marche?