07 novembre 2008

l'Être

Qui serions-nous sans nos blessures?
C'est du chant profond de ce visage blessé
que je me reçois capable de tendresse,
capable de pardon.
Et c'est sous l'empreinte
d'inguérissables blessures
que je reçois ferme assurance et pouvoir de dire:
personne n'est jamais un être "fini".
Paul Baudiquey

... et quand la douce lumière du soleil de fin d'automne vient caresser ces blessures, c'est la confiance qui déjà fleurit.
Être - avec et malgré cette conscience - permet à la vie de s'appuyer sur un chemin solide et de poursuivre son parcours sans s'enfoncer.
La route est sinueuse et parfois sans visibilité mais cela n'empêche pas de mettre un pied devant l'autre.