16 juillet 2007

Rêverie


Rêverie
Tes pensées se relèvent et l’herbe après tes pas
tes pensées qui se pensent paresseusement
l’herbe du vieux sentier où l’on ne passe plus
seulement les chevreuils indifférents aux hommes

Il y a plus de chemins dans ta forêt pensive
que dans les bois d’hiver où tu marches en silence
J’en connais deux ou trois je me perds dans les autres
Rêverie est le nom que te donnent les chênes

Si au carrefour perdu d’un très vieux souvenir
et du layon de ronces qui conduit à l’étang
tu me rencontres à l’improviste n’aie pas peur Rêverie
C’est moi Ce n’est personne C’est moi qui pense à toi

Je te laisse flotter aux marges de la brume
seule comme la forêt et comme elle peuplée
Claude Roy
Si l'été fait ses caprices;
laissons-nous aller,
calés dans un fauteuil,
à l'abri des averses,
à la rêverie ...

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Une pensée lue ce matin qui m'a fait penser à ton:

Si l'on voyage sans rencontrer l'autre, on ne voyage pas, on se déplace.

2:44 PM  

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